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Les sociétés savantes en Bourgogne
Jean-Jacques Rousseau (source : BnF-Gallica) |
Sociétés savantes... une appellation qui flaire bon son origine XIXe siècle !
Le XVIIIe siècle fut celui des académies de province : en Bourgogne, celle de Dijon, fondée en 1725, reconnue par lettres patentes en 1740, fameuse pour avoir couronné Jean-Jacques Rousseau en 1750, et celle, méconnue, d'Auxerre, créée en 1749.
La Révolution les abolit en 1793 ; certaines renaissent dès 1795 (ex. Société libre des sciences, arts et agriculture, an 6), puis les créations de sociétés savantes se multiplient, encouragées par les institutions gouvernementales : la France en compte plus d'une centaine en 1810, plus de 310 en 1830, 470 en 1870 et plus de 620 en 1900.
Le but est le partage des savoirs et la diffusion des connaissances.
Selon Littré dans son Dictionnaire de la langue française (1863-1871) : « si c'est le génie seul qui fait dans les sciences les grandes découvertes, ce sont les sociétés savantes [...] qui les répandent et les perfectionnent. »
Le XVIIIe siècle fut celui des académies de province : en Bourgogne, celle de Dijon, fondée en 1725, reconnue par lettres patentes en 1740, fameuse pour avoir couronné Jean-Jacques Rousseau en 1750, et celle, méconnue, d'Auxerre, créée en 1749.
La Révolution les abolit en 1793 ; certaines renaissent dès 1795 (ex. Société libre des sciences, arts et agriculture, an 6), puis les créations de sociétés savantes se multiplient, encouragées par les institutions gouvernementales : la France en compte plus d'une centaine en 1810, plus de 310 en 1830, 470 en 1870 et plus de 620 en 1900.
Le but est le partage des savoirs et la diffusion des connaissances.
Selon Littré dans son Dictionnaire de la langue française (1863-1871) : « si c'est le génie seul qui fait dans les sciences les grandes découvertes, ce sont les sociétés savantes [...] qui les répandent et les perfectionnent. »
À la veille de la Première Guerre mondiale, la Bourgogne compte une vingtaine de sociétés savantes.
Liste par ordre chronologique de création :
- 1805 : Académie des sciences, arts et belles-lettres de Mâcon
- 1819 : Commission départementale des antiquités de la Côte-d'Or
- 1831 : Société médicale de Dijon
- 1836 : Société éduenne des lettres, sciences et arts à Autun
- 1836 : Société historique et archéologique de Langres
- 1837 : Société des amis des arts de la Côte-d'Or
- 1838 : Société d'agriculture et d'horticulture de l'arrondissement de Louhans
- 1842 : Société des sciences historiques et naturelles de Semur-en-Auxois
- 1844 : Société archéologique de Sens et Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône
- 1847 : Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne
- 1851 : Société d'histoire et d'archéologie de Beaune
- 1851 : Société nivernaise des lettres, sciences et arts
- 1859 : Société d'études d'Avallon
- 1875 : Société des sciences naturelles de Saône-et-Loire
- 1876 : Société scientifique et artistique de Clamecy
- 1877 : Société des amis des arts et des sciences de Tournus
- 1880 : Société archéologique du Châtillonnais
- 1881 : Société bourguignonne de géographie et d'histoire
- 1883 : Société académique du Nivernais
- 1885 : Société d'histoire naturelle d'Autun
- 1902 : Comité départemental de la Côte-d'Or chargé de recherche et publication des documents relatifs à la vie économique de la Révolution française
- 1909 : Société archéologique et biographique de Montbard
- 1911 : Société des amis des arts, sciences, archéologie et histoire locale de la Bresse louhannaise
- 1913 : Les amis des arts de Marcigny / Société d'études du Brionnais
Officiellement créée en 1925, date des statuts élaborés sous l'impulsion d'Édouard Estaunié qui en fut le président-fondateur, l'Association bourguignonne des sociétés savantes réunit un premier congrès à Dijon, en 1914, organisé par Charles Oursel, alors conservateur de la bibliothèque de Dijon, puis un second à Mâcon, en 1923 et un troisième à Auxerre, en 1925.
Elle fêtera son centenaire en 2014 à Dijon.
La meilleure illustration des travaux des sociétés savantes se traduit par leurs publications.
Celles-ci ont été d'abord signalées dans la Bibliographie bourguignonne, puis la Base bibliographique bourguignonne devenue Bibliothèque bourguignonne qui permet maintenant l'accès direct aux publications numérisées : leur docte ignorance n'a plus d'excuses !
Martine Chauney-Bouillot •
Bibliothèque municipale de Dijon
Bibliothèque municipale de Dijon